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Hoofdstuk 6

Resumé. Au passage du temps. Un style de vie ŕ la campagne.

Il nous manquait jusqu'ici une synthèse, historique de cette partie de la commune de Schoten qui pendant des centaines d'années fût administrée par l'ordre des Cisterciens de l'abbaye de Villers-la-Ville. C'est un récit passionnant qui à travers les temps de guerre et de prix et les vicissitudes de la conjuncture s'épanouira dans la création d'un quartier résidentiel.

Le sous-sol fait parti de la Campine et se distingue par un paysage typique de bruyère et de sapins. Les fermiers défrichaient ci et la un sol aride qu'ils transformaient par un travail acharné peu à peu en culture. Dans le domaine de Villers la population restait mince jusqu'à la veille de la Première Guerre Mondiale. Les chemins sablonneux serpentaient dans la campagne et les fermes campinoises avec leurs toitures en paille et ces bergeries s'étalaient parcimonieusement autour du centre du village.

Au milieu de cette exploitation se situait la résidence des moines. La cour de Villers surveillait le bien et le mal de ses habitants. Ce château a su garder en grande partie son style brabançon traditionnel et sa construction à gradins. Le bâtiment actuel remonte à la première moitié du 16ème siècle, l'époque òu l'édifice des seigneurs de Schoten fût également érigé. Métairies de grande dimension se partageaient l'exploitation agricole.

Le jardin seigneurial d'origine italienne suivra au 17ème siècle le model français dont la symétrie des parterres et des avennes alternait avec la plantation de charmes diverses. Dès le 19ème siècle la verme du jardin à l'anglaise, qui annonce la redécouverte de la nature, trouvera chez nous la réussite de son imitation. Les parcs de château à Schoten se reflètent aujourd'hui dan cette évolution stylistique. En contraste avec cette image faisible la Renaissance introduit les premières maisons de campagne embellies de jardins d'agrément et de parcs boisés. En effet c'est à la ville que l'on rêve ''le rêve de la campagne'', antithèse de l'existence citadine.

La révolution française causa une rupture. Les moines partaient, la grande propriété restait. Après le départ des occupants français les entrepreneurs s'installèrent dans la cour de Villers. Ils espéraient trouver des nouvelles moyennes d'exploitation du domaine. Le dernier quart du 19ème siècle la cour de Villers devint une résidence nobiliaire et fonctionnera comme tel avec une courte interruption jusqu'après 1945. Heureusement la nature prévalait non obstant la croissance des activités humaines bien que le paysage original évoluait depuis le 18ème siècle de plus en plus vers la forêt au détriment de la bruyère.

Cette espace encore intacte attirait au commencement du siècle passé un nombre croissant de bourgeois aisés venant de la métropole anversoise. Déjà depuis le 16ème siècle la ville avait manifesté sa présence dans le village avec le vermet de marchands et de rentiers nobles, qui choisissaient une terre plutôt fertile pour construire leur maison de plaisance. Cet investissement sûr en immobilier les garantissait pendant le week-end et les jours d'été le plaisir de la ''dolce farniente''.
Ce style de vie reçoit un nouvel élan lorsque la ville explosait sous la pression du nombre de ses habitants. Les spéculateurs entraient en jeu et ouvrirent en 1904 un quartier de villas à Schotenhof avec un hôtel-restaurant comme point d'attraction. L'architecture de cette maison de campagne suivait le style de l'éclectisme, mélange d'élément d'Art Nouveau et dans les années trente le modernisme faisait son apparition. Le caractère élitaire des propriétaires contribuait de force à l'homogénéité du quartier.
De cette unité surgit la diversité avec l'entrée en scène de Dom Bosschaerts. Cette personnalité dynamique et remarquable devançait son temps et jetait les bases pour la naissance du Koningshof. V. de Beukelaar et quelques-uns de ses amis continueront dans le même esprit - flamand et chrétien - le développement d'un parc de villas de caractère spécifique et familial. Après la Deuxième Guerre Mondiale des nouveaux lotissements faisaient naître les quartiers de Berkenrode et de Lindehof.

Aujourd'hui cet habitat résidentiel s'associe avec des projets semblables dans les communes environnantes. Conjointement aux quelques parcs publics et privés, qui ont survéer une urbanisation expansionniste, elle constitue le poumon vert de la zone urbaine. Grâce à des initiatives recrutes la cour de Villers, magnifiquement restaurée et conservée pour les générations futures, témoigne plus que jamais, fièrement de son passé aussi illustre que mouvementé. Une deuxième décision heureuse, qui fait preuve de courage et d'un sens de responsabilité innovatrice, contribue au rétablissement de la faune et de la flore originale dans le parc du Botermelck/La Garenne.

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